Karl Popper et Gaston Bachelard : retour vers la métaphysique

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Crédits photos : Karl Popper : LSE library ; Gaston Bachelard : Dutch National Archives

Après avoir abordé les concepts de loi et de cause dans la perspective de la révolution scientifique du XVIIe siècle, puis dans celle du positivisme et de l’empirisme logique, penchons-nous sur deux philosophes des sciences qui ont également marqué le début du XXe siècle : Karl Popper et Gaston Bachelard.

La démarcation poppérienne

Loi scientifique et énoncés protocolaires

Karl Popper a côtoyé le Cercle de Vienne. En 1932, il a notamment eu l’occasion de passer une partie de ses vacances dans le Tyrol en compagnie de Rudolf Carnap et Herbert Feigl : « Ce fut un séjour heureux, le soleil brillait, et je crois que nous avons tous énormément aimé ces conversations longues et fascinantes qu’agrémentait sans jamais les interrompre la marche en montagne1. »

Si les conversations sont passionnantes, les dissensions sont prégnantes. Elles portent sur la façon de considérer comme « vérifiable » une théorie scientifique. Nous avons vu que le Cercle de Vienne fonde ses analyses sur une décomposition du langage scientifique en énoncés élémentaires, et c’est la « correspondance » de ces énoncés élémentaires avec les observations qui leur assure signification et vérifiabilité, et les démarque de la métaphysique.

Dans La logique de la découverte scientifique (1934), Popper conteste cette approche : selon lui, « soucieux d’anéantir la métaphysique, les positivistes anéantissent avec elle la science naturelle. Pas plus que les énoncés métaphysiques les lois scientifiques ne peuvent, en effet, être logiquement réduites à des énoncés d’expériences élémentaires2. »

Prenons l’exemple de la loi de la gravitation de Newton, qui relie les masses \( M_{A}\) et \( M_{B}\) de deux corps A et B, la distance d séparant ces deux corps et la force  que l’un exerce sur l’autre :  \(F=Gfrac{M_{A}M_{B}}{d^{2}}\) où  est la constante gravitationnelle. Comment tester concrètement cette loi sur Terre ? En s’aidant préalablement d’une autre loi : suivant le principe fondamental de la dynamique du même Newton, la somme des forces s’exerçant sur un objet B est égale au produit de sa masse par son accélération : \(sum F = M_{B} times a\). Dans le cas où A est la Terre et où seule subsiste la force gravitationnelle F : \( M_{B} times a = Gfrac{M_{A}M_{B}}{d^{2}}\)

 d’où : \(a = Gfrac{M_{A}}{d^{2}}\)

L’accélération ne varie qu’en fonction de d qui correspond à l’altitude à laquelle est située le corps B. Cela signifie que deux objets, disons une plume et une bille, lâchés simultanément d’un même lieu en hauteur et n’étant soumis qu’à la gravité doivent tomber à la même vitesse. Pour vérifier cela, il faut être dans le vide.

Cet exemple illustre l’écart qu’il peut y avoir entre un protocole expérimental et la loi que l’on souhaite tester. Ce n’est pas la loi qui est réduite à un ensemble d’énoncés élémentaires mais deux lois ainsi que plusieurs déductions logiques, notamment : la plume et la bille doivent tomber à la même vitesse, il faut être dans le vide.

Le problème de l’induction et sa réponse : la réfutabilité

À la problématique de l’irréductibilité des lois scientifiques à des énoncés élémentaires d’observation, s’ajoute selon Popper le problème de l’induction qui revient à la critique par Hume de la causalité : comment généraliser un énoncé tel qu’une loi à partir d’un nombre fini d’observations ? Dans la lignée de Hume, Moritz Schlick a estimé qu’il s’agissait d’un pseudo-problème dans la mesure où « il n’existe pas de justification logique de cette espèce ». « On a souvent remarqué que nous ne pouvons jamais parler au sens strict de la vérification absolue d’une loi « puisque nous faisons pour ainsi dire toujours la réserve tacite qu’elle peut être modifiée à la lumière de l’expérience ultérieure3. »

Que les lois puissent faire l’objet de modifications, Popper en convient aussi, mais en donnant à la démarche d’élaboration des théories physiques une orientation explicite vers un degré plus élevé d’ « universalisation », les théories plus universelles « contenant » les théories qui le sont moins. Par exemple, la théorie de la relativité d’Einstein contient celle de la gravitation de Newton. Cette marche vers une plus grande universalité, « quasi-inductive », s’opère via la formulation de conjectures (plus universelles) qui sont soumises à des tests selon une procédure déductive (cf. section précédente).

Pour qu’une théorie soit considérée comme scientifique, la vérification n’étant pas suffisante (car inductive), Popper propose comme critère la « réfutabilité » (ou falsifiabilité) : « on considère qu’un système n’est scientifique que s’il fait des assertions qui peuvent entrer en conflit avec des observations ; et on teste d’ailleurs un système en s’efforçant de créer des conflits de ce genre, c’est-à-dire en essayant de le réfuter. La testabilité est donc la même chose que la réfutabilité, et on peut donc aussi la prendre comme critère de démarcation [entre science et non science] 4. »

Retour vers la métaphysique

Par rapport au Cercle de Vienne, qui concentrait ses efforts sur l’éviction de la métaphysique, Popper s’intéresse principalement à la frontière science/non science. Ce glissement sémantique est en lien avec la valeur qu’il accorde à la métaphysique. Celle-ci est intéressante pour formuler des théories « audacieuses » : « Des idées audacieuses, des anticipations injustifiées et des spéculations constituent notre seul moyen d’interpréter la nature, notre seul outil, notre seul instrument pour la saisir. Nous devons nous risquer à les utiliser pour remporter le prix. Ceux parmi nous qui refusent d’exposer leurs idées au risque de la réfutation ne prennent pas part au jeu scientifique5. »

Vouloir tracer une ligne de démarcation entre science et métaphysique, « de telle sorte que la métaphysique soit placée à l’extérieur d’un langage doué de signification » reviendrait à se priver des idées audacieuses qui contribuent aux progrès de la science : « il faut se rappeler que la plupart de nos théories scientifiques sont d’origine mythique. Le système copernicien par exemple fut inspiré par l’adoration néo-platonicienne de la lumière du soleil qui ne pouvait occuper que le « centre » à cause de sa noblesse6. »

Il en va de même pour les atomes et la théorie corpusculaire de la lumière : « on ne peut dénier qu’à côté des idées métaphysiques qui ont fait obstacle au progrès scientifique, il y en eut d’autres tel l’atomisme spéculatif, qui y ont contribué. Et, en considérant le sujet sous un angle psychologique, je suis enclin à penser que la découverte scientifique est impossible si l’on ne possède une foi en des idées purement spéculatives et parfois tout à fait imprécises, une foi que rien ne garantit d’un point de vue scientifique et qui est, dans cette mesure, « métaphysique »7 ».

Un autre motif justifie chez Popper la réhabilitation de la métaphysique. Il réside dans le choix des théories, choix qui fait nécessairement appel à des jugements de valeur : « J’admets donc, en toute liberté, que pour arriver à mes propositions j’ai été guidé en dernière analyse par des jugements de valeur et des prédilections. J’espère pourtant que ces propositions seront acceptables pour ceux qui accordent de la valeur non seulement à la rigueur logique mais encore à la ruine du dogmatisme », en l’occurrence celui du positivisme qui vise à « abattre la métaphysique ».

La critique de Neurath

Comme vous devez vous en douter, vu que je souligne les idéalismes depuis que j’examine les concepts de loi et de cause, Popper n’est pas exempt lui-même d’une forme de dogmatisme (les philosophes pratiquent de longue date le jeu de l’arroseur arrosé). Il a été critiqué peu après la sortie de La logique de la découverte scientifique par Neurath qui lui reproche de proposer « une méthode susceptible d’être esquissée de manière générale8 ».

De surcroît, selon Neurath, « les formulations de Popper suggèrent manifestement une attitude plus absolue9 » que les siennes. Il cite alors Popper : « Si tombe un verdict négatif, si les conséquences sont falsifiées, leur falsification atteint aussi le système duquel elles ont été déduites. » Autrement dit, pour Popper, dès lors qu’un jury qualifié a décidé qu’une observation était correcte et que cette observation contrevient à la théorie testée, c’est la théorie qui devient caduque.

Or l’histoire des sciences montre que la pratique scientifique ne fonctionne pas toujours de la sorte, heureusement d’ailleurs : la théorie de Copernic a été retenue « tout en rejetant un fait incompatible avec la théorie que l’on avait observé à l’œil nu, à savoir que la taille de Vénus ne change pas de façon significative au cours de l’année. C’est encore ce qui se passe lorsque l’on retient les descriptions modernes de la trajectoire de la Lune et que l’on considère comme une illusion le fait que la Lune proche de l’horizon est beaucoup plus grande que lorsqu’elle est haute dans le ciel, même si l’on ne comprend pas bien la cause de l’illusion. La science abonde en exemples de rejets d’énoncés d’observation et en maintiens de théories avec lesquelles ils entrent en conflit10. »

Le critère de Popper pour démarquer la science de la non science est donc idéalisé. Et nous avons vu, dans l’article sur l’empirisme logique, que Neurath avait adopté une position cohérentiste qui constitue une autre forme d’idéalisme. Comment ne pas tomber dans une sorte d’idéalisme ? Peut-être en essayant de ne pas circonscrire précisément la science11 : n’est-elle pas l’étude d’une réalité que nous ne saisissons que partiellement ?

Si les membres du Cercle de Vienne et Popper s’opposent au sujet de la métaphysique, des méthodes scientifiques et de la démarcation science/non science, ils se rejoignent au sujet d’une vision unitaire de la science, ainsi que des idées d’une accumulation du savoir et d’une progression de la connaissance scientifique.

La rupture bachelardienne

Ouverture et rectification

Après avoir évoqué majoritairement, dans les deux articles épistémologiques précédents, des penseurs modernes britanniques, allemands et autrichiens, tournons-nous vers la France avec Gaston Bachelard, contemporain du Cercle de Vienne et de Karl Popper. Comme ce dernier, Bachelard, prône l’ouverture intellectuelle, l’acceptation d’une part inévitable de métaphysique ; il perçoit la vérité comme une erreur rectifiée, accordant ainsi à l’expérience une grande valeur. Mettons en regard les deux penseurs :

Popper Bachelard
« Des idées audacieuses, des anticipations injustifiées et des spéculations constituent notre seul moyen d’interpréter la nature, notre seul outil, notre seul instrument pour la saisir. » « C’est alors que la philosophie dialectique du « pourquoi pas ? », qui est caractéristique du nouvel esprit scientifique, entre en scène. Pourquoi la masse ne serait-elle pas négative12 ? »
« Nos erreurs, une fois connues, nous instruisent, telle est la base de toute épistémologie et méthodologie13. » « Scientifiquement, on pense le vrai comme rectification historique d’une longue erreur, on pense l’expérience comme rectification de l’illusion commune et première14. »

L’ouverture bachelardienne mène également vers la métaphysique. Poursuivant sur le concept de masse négative, il écrit : « C’est ici, et non ailleurs, que prend naissance la rêverie anagogique [élévation de l’âme vers les choses célestes], celle qui s’aventure en pensant, celle qui pense en s’aventurant, celle qui cherche une illumination de la pensée par la pensée, qui trouve une intuition subite dans les au-delà de la pensée instruite. La rêverie ordinaire travaille à l’autre pôle, dans la région de la psychologie des profondeurs, en suivant les séductions de la libido, les tentations de l’intime, les certitudes vitales du réalisme, la joie de posséder. On ne connaîtra bien la psychologie de l’esprit scientifique que lorsqu’on aura distingué les deux sortes de rêverie15. »

La philosophie du non

Bachelard va plus loin que Popper dans l’importance qu’il donne à la rectification des erreurs ainsi qu’à l’ouverture vers des conceptions nouvelles qui vont « au-delà de la pensée instruite » : « Avant tout, il faut prendre conscience du fait que l’expérience nouvelle dit non à l’expérience ancienne, sans cela, de toute évidence, il ne s’agit pas d’une expérience nouvelle. Mais ce non n’est jamais définitif pour un esprit qui sait dialectiser ses principes, constituer en soi-même des nouvelles espèces d’évidences, enrichir son corps d’explications sans donner aucun privilège à ce qui serait un corps d’explication naturel propre à tout expliquer16. »

La rupture bachelardienne revient à une philosophie du non où les réponses nouvelles disent non aux anciennes, car « Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit17 ».

Le constructivisme de Bachelard s’appuie sur une appréhension sceptique qui valorise l’expérience tout en se défiant de la « généralisation hâtive et facile18 », de l’expérience immédiate : « La raison doit obéir à la science, à la science la plus évoluée, à la science évoluante. La raison n’a pas le droit de majorer une expérience immédiate ; elle doit se mettre au contraire en équilibre avec l’expérience la plus richement structurée. En toutes circonstances, l’immédiat doit céder le pas au construit19. »

La science se construit ainsi au fil du temps, suivant un processus de rectification d’erreurs, celles-ci étant le fruit d’une adhésion immédiate aux perceptions. Le « nouvel esprit scientifique […] juge son passé historique en le condamnant ». 

Contre la Nature

S’il est encore proche de l’empirisme logique et de Popper avec sa part de scepticisme et son approche constructiviste, Bachelard se démarque franchement de ceux-ci dans la mesure où « l’esprit scientifique doit se former contre la Nature, contre ce qui est, en nous et hors de nous, l’impulsion et l’instruction de la Nature, contre l’entraînement naturel, contre le fait coloré et divers20. »

Cette défiance à l’égard de la Nature si chère à Hume tend même vers une anti-psychologie : « Jadis, la réflexion résistait au premier réflexe. La pensée scientifique moderne réclame qu’on résiste à la première réflexion. C’est donc tout l’usage du cerveau qui est mis en question. Désormais le cerveau n’est plus absolument l’instrument adéquat de la pensée scientifique, autant dire que le cerveau est l’obstacle à la pensée scientifique. Il est un obstacle en ce sens qu’il est un coordonnateur de gestes et d’appétits. Il faut penser contre le cerveau21. »

C’est à l’aune de cette perspective antinaturaliste et constructiviste que l’on comprend mieux l’affirmation suivante de Bachelard à propos du concept de masse négative : « Ainsi la réalisation prime la réalité. Cette primauté de la réalisation déclasse la réalité. Un physicien ne connaît vraiment une réalité que lorsqu’il l’a réalisée […]. » Une telle assertion se fonde sur l’étude de la physique et de la chimie, des domaines où les abstractions mathématiques et physiques permettent de prévoir des évènements qui, sans l’apport de ces sciences, seraient inconcevables et irréalisables.

Dans ces conditions, « Il faut forcer la nature à aller aussi loin que notre esprit22. » On retrouve ici une formulation très proche de celle de Kant, qui écrit en préface de la Critique de la raison pure que la raison « doit obliger la nature à répondre à ses questions et ne pas se laisser conduire pour ainsi dire en laisse par elle23 ». Bachelard met en avant un « esprit » scientifique distinct du cerveau humain et qui s’oppose à ce dernier. Sa philosophie, en invitant à penser contre le moyen qui nous sert à penser, n’en devient-elle pas schizophrénique ?

Par l’usage de la négation constante, elle verse dans un idéalisme hégélien où l’esprit objectif supplante le subjectif : « dût-on nous accuser de cercle vicieux, nous proposons de fonder l’objectivité sur le comportement d’autrui, ou encore, pour avouer tout de suite le tour paradoxal de notre pensée, nous prétendons choisir l’œil d’autrui – toujours l’œil d’autrui – pour voir la forme – la forme heureusement abstraite – du phénomène objectif : Dis-moi ce que tu vois et je te dirai ce que c’est. Seul ce circuit, en apparence insensé, peut nous donner quelque sécurité que nous avons fait complètement abstraction de nos visions premières24. »

Idéalisme et transition vers Bourdieu

Nous retrouvons ainsi de nouveau, que ce soit chez Popper ou Bachelard, des aspects idéalistes. Autant le critère de démarcation poppérien prête le flanc à la critique, autant la valorisation de la métaphysique n’offre pas d’angle d’attaque dès lors que l’intuition ou l’imaginaire constituent une étape avant l’expérimentation et la confirmation des théories. Si je ne vois pas d’objection particulière à cette dynamique de pensée en physique et en chimie, je suis beaucoup plus sceptique dès que l’on aborde la sociologie car les causes invoquées sont difficilement stables dans le temps, questionnant la validité de l’expérimentation.

D’avoir précisé plusieurs éléments au sujet des concepts de loi et de cause, via l’évocation de grandes philosophies depuis Aristote jusqu’à Bachelard, cela m’a permis de préparer l’analyse de thèses sociologiques contemporaines, notamment celle de Pierre Bourdieu que j’évoquerai à partir du prochain article. Dans celui-ci, j’aborderai quelques grandes lignes de l’épistémologie bourdieusienne qui puise de façon notable chez Bachelard et qui s’oppose en certains points à l’empirisme logique. C’est pourquoi il était intéressant d’évoquer ces philosophies de façon plus détaillée, des philosophies qui ont contribué à dessiner les contours de l’épistémologie contemporaine.


Notes

1. Karl Popper, « Induction et confirmation » in Pierre Jacob (dir.), De Vienne à Cambrige, l’héritage du positivisme logique, Gallimard, 2007, p. 131-132.

2. Karl Popper, La logique de la découverte scientifique, Payot & Rivages, Paris, 2017, p. 33.

3. Schlick, Naturwissenschaften 19, 1931, p. 156 in Karl Popper, Ibid.

4. Karl Popper, « Induction et confirmation », op. cit., p . 135.

5. Karl Popper, La logique de la découverte scientifique, Payot & Rivages, Paris, 2017, p. 285.

6. Karl Popper, « Induction et confirmation », op. cit., p . 137.

7. Karl Popper, La logique de la découverte scientifique, p. 34.

8. Otto Neurath, « Pseudo-rationalisme de la falsification » in Christian Bonnet et Pierre Wagner (dir.), L’âge d’or de l’empirisme logique, Gallimard, 2006, p. 498.

9. Ibid., p. 504.

10. Alan F. Chalmers, Qu’est-ce que la science ?, La Découverte, 1987, p. 107.

11. Paul Feyerabend a publié en 1975, un Contre la méthode qui prône une grande ouverture des sciences, peut-être excessive elle aussi.

12. Gaston Bachelard, La philosophie du non, PUF, 1966, p. 36.

13. Karl Popper, La société ouverte et ses ennemis, tome 2, éditions du Seuil, 2018 (1979 pour la traduction française), p. 259.

14. Gaston Bachelard, Le nouvel esprit scientifique (1934), PUF, 1968, p. 173.

15. Gaston Bachelard, La philosophie du non, PUF, 1966, p. 39.

16. Ibid., p. 9-10.

17. Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, Vrin, 1967, p. 14.

18. Ibid., p. 55.

19. Gaston Bachelard, La philosophie du non, PUF, 1966, p. 144.

20. Ibid., p. 23.

21. Ibid., p. 250-251.

22. Gaston Bachelard, La philosophie du non, PUF, 1966, p. 36.

23. Kant, Critique de la raison pure, Alcan, 1905, p. 20.

24. Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, Vrin, 1967, p. 241. Je souligne.


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